Lorsqu’on parvient au terme d’un cursus universitaire, il y a sans doute obligation de rédiger un mémoire de fin d’études. Constituée de plusieurs étapes, réaliser ce travail inclut la rédaction d’un état de l’art mémoire. Vous comprendrez avec proredaction.com comme réussir à bien faire ce travail.
Qu’est-ce qu’un état de l’art de mémoire ?
Pour un mémoire, faire un état de l’art c’est établir une synthèse panoramique des recherches préexistantes autour d’un sujet afin de centrer son étude. Différemment du PTT mémoire qui aide à la présentation soutenu du travail, l’état de l’art ressort les points les plus importants du mémoire. Très souvent, ce travail concerne plus les étudiants en thèse et en recherches scientifiques.
C’est quoi un état de l’art ?
Dans un cadre plus étendu, faire un état de l’art c’est mettre à jour les différentes recherches préalablement établies sur un sujet donné. Ceci permet non seulement de rendre la problématique plus captivante, mais aussi de comprendre l’axe de réponses qu’on apporte à cette dernière. De toute évidence, établir un état de l’art apporte plus de captivité à une étude et permet même, d’éviter toutes sortes de plagiat.
Pourquoi faire un état de l’art d’un mémoire ?
Lorsque l’on commence la rédaction d’un mémoire, il est souvent très difficile de fixer son objectivité. Le sujet étant vague, plusieurs problématiques peuvent être établies. Cependant, autour d’un thème de mémoire, des recherches préexistantes ont certainement été faites. Un bon travail de fin d’études étant caractérisé par son originalité, il est important d’apporter les éléments de réponses additifs autour du sujet choisi.
L’état de l’art intervient dans ce sens en résumant les éléments de réponse précédents apportés au sujet traité. Sans toutefois oublier que ce travail permet aussi au lecteur de comprendre que votre étude n’est pas hasardeuse.
À quel endroit intégrer l’état de l’art dans un mémoire ?
L’état de l’art de mémoire se place généralement dans la première partie du mémoire, après l’introduction et avant la formulation de la problématique. Il constitue un socle de connaissances, permettant de situer votre sujet par rapport aux travaux déjà existants.
Cette section n’est pas un simple résumé d’ouvrages : elle doit être organisée de manière critique et thématique, pour faire apparaître les zones d’ombre ou les controverses. Elle justifie l’intérêt de votre recherche et prépare logiquement à la formulation des hypothèses. Son emplacement est donc stratégique, car il oriente toute la suite du travail.
Quelle longueur prévoir pour l’état de l’art dans un mémoire ?
La taille de l’état de l’art dépend de la longueur totale du mémoire et des exigences de votre établissement. En règle générale, cette section représente 15 à 25 % du mémoire. Pour un mémoire de 50 pages, comptez donc entre 7 et 12 pages.
L’important n’est pas la quantité, mais la qualité de l’analyse : un bon état de l’art doit couvrir les principaux travaux liés à votre sujet, structurer l’information de manière cohérente et faire ressortir les limites ou les tensions théoriques justifiant votre propre recherche.

Apprenez à sélectionner les sources pertinentes, structurer vos idées et valoriser votre analyse. Gagnez en clarté et en impact dès les premières lignes de votre mémoire.

Conseils pratiques et méthode pour rédiger un bon état de l’art
La rédaction de l’état de l’art est un exercice d’équilibriste : il faut synthétiser, structurer et analyser, sans tomber dans l’accumulation ou la superficialité. Voici des conseils méthodologiques concrets pour comprendre comment rédiger un état de l’art, tout en répondant aux attentes académiques.
Organisez les sources de manière logique
Avant d’écrire, classez vos lectures par thématique, méthodologie ou chronologie. Cela vous permettra de mieux structurer vos paragraphes et de rendre votre propos fluide. Ne vous contentez pas d’une simple liste de travaux : montrez les liens, les convergences, les oppositions.
Adoptez une posture critique
Faire un état de l’art mémoire ne signifie pas résumer passivement la littérature. Posez un regard analytique sur les limites des recherches, les angles morts, ou encore les contradictions entre auteurs. C’est ce recul qui donnera toute sa valeur scientifique à votre section.
Intégrez les sources de façon active
Intégrez vos références directement dans l’analyse. Évitez les citations longues et privilégiez les paraphrases commentées, pour montrer que vous maîtrisez le contenu. Citez de façon précise et pertinente, selon les normes en vigueur.
Faites le lien avec votre problématique
Chaque point abordé dans l’état de l’art doit faire avancer la réflexion vers votre sujet. Utilisez des transitions efficaces pour montrer comment l’état de l’art justifie votre problématique et vos choix méthodologiques. Ce lien permet de renforcer la cohérence de votre mémoire.
Relisez et ajustez
Enfin, prenez le temps de relire attentivement cette partie. Vérifiez la clarté des enchaînements, l’exactitude des sources et l’équilibre des parties. Un état de l’art bien écrit est un tremplin solide pour la suite de votre travail.
Présentation et mise en page de l’état de l’art dans un mémoire
La forme compte autant que le fond. Une bonne mise en page de l’état de l’art rend votre travail plus lisible et professionnel. Pour bien rédiger un état de l’art mémoire, vous devez :
- Adopter une structure claire avec des titres hiérarchisés (H2, H3, etc.).
- Utiliser des marges standards, un interligne de 1,5 ou 2, et une police académique (Times New Roman ou Arial, taille 12) ;
- Justifier le texte pour une lecture fluide ;
- Numéroter les pages ;
- Intégrer les citations et la bibliographie selon les normes requises (APA, Chicago, etc.), en veillant à la cohérence d’ensemble.
Réussir la soutenance de l’état de l’art de votre mémoire : 7 points-clés à maîtriser
Voici une liste de bonnes pratiques pour vous aider à aborder cette étape avec assurance et professionnalisme :
- Maîtriser le contenu de son état de l’art
Relisez attentivement vos sources, vos synthèses et vos notes. Vous devez être capable d’expliquer clairement les grands courants, les débats, les limites et les apports de vos lectures. - Identifier les points forts à valoriser
Choisissez 2 ou 3 éléments marquants (originalité de l’approche, rareté des sources, pertinence de la synthèse) pour les mettre en avant lors de votre présentation orale. - Faire le lien avec la problématique
Montrez comment l’état de l’art vous a permis de formuler votre question de recherche. Cette articulation est importante aux yeux du jury. - Préparer un support visuel clair
Un diaporama simple et bien structuré (plan, grandes idées, schémas si besoin) facilitera la compréhension. Bannissez les pavés de texte, optez pour des mots-clés. - Anticiper les questions possibles
Imaginez les critiques que pourrait formuler le jury : manque de sources ? parti pris ? oubli d’un courant ? Préparez des réponses argumentées. - S’entraîner à l’oral
Répétez devant un proche ou à haute voix pour améliorer votre fluidité, ajuster le temps de parole et prendre confiance. - Gérer son attitude pendant l’échange
Soyez à l’écoute, reformulez si besoin et ne vous braquez pas. N’oubliez pas que le jury teste votre capacité à dialoguer et non à restituer des données que vous avez mémorisées.
Modèle d’un état de l’art
Bien qu’un état de l’art soit une tâche qui se traduit par une organisation synthétique, il se caractérise par un résumé. Par ailleurs, le temps énorme que prend ce travail est rappelé ; mais aussi, notons que la conception de ce travail peut se faire sous plusieurs formes (tableau, texte en prose, carte).
La réalisation d’un état de l’art doit toujours ressortir la synthèse des recherches préalablement établies. Même si la présentation des cartes joue un rôle important dans l’évolution des recherches, notons que le tableau de littérature prend en compte deux entrées résumant les éléments les plus importants des recherches.
Découvrez un guide pratique pour organiser votre revue de littérature. Développez une argumentation solide à partir de sources actuelles et bien sélectionnées.

L’état de l’art d’un mémoire de fin d’études
Réaliser l’état de l’art d’un mémoire de fin d’études est une tâche assez complexe. En évitant de mentionner aléatoirement les recherches effectuées autour du thème, tenons-nous au processus suivant.
En commençant par une identification des termes clés du sujet de recherches, il sera plus facile de cibler les articles et ouvrages rattachés à ce dernier. Bien qu’il soit important de cibler également les documents ayant un rapport plus distant au sujet, standardiser l’ordre des articles à présenter dans l’état de l’art est de rigueur. Bien avant de décrire finalement les problèmes rencontrés, les solutions, etc. il est capital de faire un résumé de chacun des ouvrages présentés.
Rappelons que les noms d’auteurs, d’ouvrages, les années d’éditions d’ouvrages, etc. sont des éléments à ne pas négliger dans la réalisation d’un état de l’art de mémoire. En outre, le format des citations doit toujours être unique et sa rédaction avec le plus de concentration.
Rédiger un état de l’art de mémoire : méthode étape par étape
Avant d’entrer dans le cœur de votre démarche de recherche, l’état de l’art joue un rôle fondamental : il balise le terrain, dresse le paysage scientifique existant et légitime votre problématique. Pour qu’il soit pertinent, il doit répondre à une logique rigoureuse, structurée en plusieurs étapes. Voici comment faire un état de l’art d’un mémoire.
Étape 1 : Clarifier les mots clés et la problématique
Commencez par identifier les concepts clés de votre sujet. Listez les notions principales, les termes spécifiques au champ de recherche, ainsi que leurs synonymes. Cette étape est déterminante puisqu’elle oriente toute la recherche documentaire.
Ensuite, reformulez la problématique de votre mémoire, même de manière provisoire. Elle servira de fil conducteur tout au long de la lecture des publications scientifiques. À ce stade, il ne s’agit pas d’une formulation définitive, mais d’une hypothèse de questionnement permettant de guider les recherches.
Étape 2 : Mener une recherche bibliographique rigoureuse
Une fois les mots clés définis, entamez la recherche documentaire. Elle doit être exhaustive, structurée et ciblée sur des sources académiques fiables.
Où chercher ?
- Catalogues de bibliothèques universitaires (ex. : SUDOC, WorldCat) ;
- Bases de données scientifiques (ex. : Cairn, JSTOR, Google Scholar, ScienceDirect) ;
- Revues spécialisées et actes de colloques ;
- Thèses et mémoires déjà soutenus ;
- Ouvrages fondamentaux ou récents sur le sujet.
Conseils :
- Notez systématiquement les références (auteur, date, titre, éditeur, pages) pour chaque source.
- Évaluez la pertinence et la qualité scientifique de chaque document : le texte est-il bien argumenté ? Revient-il souvent dans la littérature ?
- Repérez les courants théoriques, les zones d’accord ou de controverse et les lacunes de recherche.
Étape 3 : Analyser, organiser et synthétiser les connaissances
L’état de l’art n’est pas un simple catalogue de lectures. Il implique une analyse critique, une mise en perspective et une capacité à structurer les idées.
Plusieurs approches s’offrent à vous pour organiser votre synthèse :
Approche thématique
Regroupez les sources autour de grandes idées ou problématiques communes. Cette méthode est particulièrement utile si votre sujet touche à plusieurs dimensions (par exemple : enjeux sociaux, économiques et environnementaux).
Approche méthodologique
Classez les travaux selon leur cadre méthodologique (quantitatif, qualitatif, mixte, étude de cas, enquête, etc.). Cela permet de faire ressortir les choix récurrents ou au contraire peu explorés dans le domaine.
Approche chronologique
Présentez l’évolution des travaux dans le temps pour montrer comment les recherches ont progressé. Cette méthode convient bien si vous analysez un phénomène historique ou une évolution conceptuelle. Quelle que soit l’approche choisie, veillez à :
- Dégager les principaux résultats et positions ;
- Identifier les limites, biais ou lacunes des études analysées ;
- Mettre en évidence les points de tension ou de débat.
Étape 4 : Construire un fil conducteur logique
Votre synthèse doit être rédigée avec fluidité. Chaque partie doit enchaîner logiquement la suivante. Il peut être utile de faire apparaître une progression argumentative, allant du plus général au plus spécifique, ou du plus ancien au plus récent.
Utilisez des transitions claires entre les parties pour maintenir la cohérence du propos. L’objectif est de guider le lecteur à travers un raisonnement qui mène naturellement à votre propre problématique.
Étape 5 : Articuler l’état de l’art avec la problématique du mémoire
En conclusion de votre état de l’art (sans que ce soit une « conclusion » formelle), faites émerger le besoin de recherche auquel votre mémoire répond. Mettez en lumière la niche scientifique dans laquelle s’inscrit votre travail.
Vous pouvez poser ici la question de recherche finale, justifier le choix de votre cadre théorique ou de votre approche méthodologique. Cette articulation est déterminante, car elle montre que votre démarche est fondée sur une véritable lecture critique du champ existant.
Il s’agit d’un travail important qui demande une certaine rigueur et qui conditionne la solidité scientifique de tout le mémoire. Plus votre état de l’art est précis et structuré, plus vos résultats seront crédibles et bien situés dans le paysage académique.
Aide à la rédaction d’un état de l’art en ligne
Vous souhaitez faire l’état l’art afin d’être axé sur les objectifs de votre mémoire, il s’agit d’une tâche ardue et très importante. Étant le point de départ de votre travail de fin d’études, il est important de ne pas passer à côté.
Si cela vous paraît compliqué, nous vous invitons à solliciter le service de proredaction.com. Avec nous, non seulement vous avez une assistance haut de gamme, mais aussi vous êtes persuadé de la qualité du travail. Profitez de notre expertise professionnelle afin de bien diriger les recherches autour de la problématique de votre mémoire.
FAQ
Comment conclure un état de l’art ?
La conclusion de l’état de l’art est en quelque sorte sa synthèse. Elle doit permettre de comprendre les principaux résultats de la littérature et ceux qui font défaut. Elle doit donc présenter les limites de la connaissance actuelle concernant le sujet. Pour finir, la conclusion doit également comporter la problématique qui découle de l’état de l’art.
Comment formuler l’état de la question ?
L’état de l’art se réalise suivant un certain nombre d’étapes. Si vous désirez vous lancer dans la rédaction de vote revue, assurez-vous de suivre les étapes suivantes :
- La recherche bibliographique ;
- Sélection des sources ;
- Lecture critique, analyse et synthèse.
Pour formuler votre état de la question, vous devez également suivre ces étapes suivant cet ordre chronologique.
Comment faire bien rédiger un état de l’art dans un mémoire de master ?
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