La rédaction d’un mémoire en ostéopathie nécessite le choix d’un sujet en accord avec les exigences des projets de mémoire et de recherches dans ce domaine. Cependant, il est parfois difficile de réussir ce choix, car les bonnes idées de sujets ne courent pas les rues.
Néanmoins, une bonne connaissance du domaine et des exigences d’un bon mémoire permet de tirer son épingle du jeu. Voici ce qu’il faut retenir pour trouver des idées de sujets de mémoire en ostéopathie.
☝ Une bonne connaissance du domaine et des exigences d’un bon mémoire permet de tirer son épingle du jeu 📌 Trouver des idées de sujets de mémoire en ostéopathie.
Un mémoire en ostéopathie représente le compte-rendu de l’approfondissement, des travaux de recherches et de réflexions sur une problématique de la médecine ostéopathique. Il s’agit d’un écrit réflexif et critique qui apporte de nouvelles idées et analyses à l’ostéopathie.
Sa rédaction se fait suivant une démarche scientifique. En plus, elle part des revues de littératures ou sur des études observationnelles ou expérimentales pour la compréhension ou l’élaboration de nouvelles connaissances scientifiques.
Ce mémoire nécessite l’identification d’un problème, son diagnostic et son traitement. Il aborde les aspects les plus profonds des problèmes étudiés et traités.
Un sujet de mémoire en ostéopathie permet de faire ressortir le problème qui sera étudié dans ce mémoire. Il doit être original et unique, offrant un large champ de recherche.
Généralement, il est désigné par un thème spécifique portant sur un aspect particulier du domaine. Voici par exemple quelques aspects sur lesquels il peut porter.
Considéré comme l’élément le plus important d’un traitement ostéopathique, l’OMT peut faire l’objet de plusieurs sujets de mémoire en ostéopathie. Il est défini comme traitement manipulatif ostéopathique.
Il présente plusieurs points qui méritent d’être étudiés dans un mémoire. D’abord, il y a le traitement même qui vise l’amélioration de la fonction articulaire, de la mobilité et de la qualité de vie des patients. Il y a aussi ses procédés qui recourent à des techniques manuelles douces.
Un sujet de mémoire peut aborder l’efficacité de ce traitement ou de ses procédures pour répondre à un besoin précis. Il peut même s’étendre au niveau de satisfaction des patients face aux apports de l’OMT.
Ensuite, il y a les conséquences de ce traitement jugé précieux sur les résultats de santé des patients. Il est souvent utilisé pour surveiller des maladies, leur progression, et même leur risque d’apparition. Son efficacité mérite d’être mesurée dans plusieurs cas.
Chaque point requérant une attention particulière peut inspirer plusieurs sujets.
Les patients ostéopathes ne sont pas traités uniquement sur un aspect particulier lié à leur mal. En ostéopathie, les traitements des médecins portent sur l’ensemble du corps.
De ce fait, des études peuvent porter sur le rapport entre les douleurs relevées après les traitements d’un patient ostéopathe. Il en est de même pour leur cause.
De plus, les patients font face à des changements de mode vie avec les traitements ostéopathiques. Ils doivent aussi recourir à des stratégies pour gérer les douleurs avec leur médecin. Plusieurs idées de sujets de mémoire peuvent ressortir d’une expérience ou d’une recherche sur ces patients.
Les traitements ostéopathiques relèvent des difficultés et des faits dignes d’être étudiés dans un mémoire. Ils sont :
Il est facile de ressortir des points à étudier comme les différences dans les attentes de chaque groupe et dans les résultats. Il est aussi facile de relever des besoins professionnels. Ces derniers peuvent concerner la communication ou encore l’adaptation des traitements à chaque cas.
Un plan de mémoire comprend plusieurs parties:
Un mémoire en ostéopathie commence par une introduction. Dans cette partie, il faut accrocher son lecteur en lui présenter brièvement son sujet avec quelques actualités et statistiques.
Elle se termine respectivement par la question de départ et l'annonce du plan de travail. L'étudiant continue son document avec l'objet de recherche à travers une présentation du cadre théorique de son mémoire.
Ensuite, il présente le cadre méthodologique. Celui-ci indique les démarches mises en œuvre pour collecter les données et les traiter. Il est suivi de la présentation des résultats à travers :
Cette partie est accompagnée par une discussion sur les résultats et leur rapport avec la question de recherche. Il faut même indiquer des critiques et les limites de sa recherche dans sa discussion.
Pour finir le document, l'étudiant fait une conclusion où il répond à sa question de départ. Il est aussi appelé à indiquer une ouverture à d'autres recherches à partir de ses résultats.
Un sujet de mémoire doit répondre à certains critères. Il faut donc veiller à ne pas prendre toutes ses idées pour des sujets d’office. Voici quelques conseils qui aident à avoir les bons sujets pour un mémoire en ostéopathie.
Penser à ses expériences en ostéopathie représente le moyen idéal pour avoir des idées de sujets en ostéopathie. Il peut s’agir d’expériences vécues au cours d’un traitement en tant que pratiquant ou patient.
Il peut aussi s’agir d’expériences relatées en salle de classe ou d’une expérience de stage. Dans tous les cas, il est possible de s’inspirer de ces situations pour relever des idées de sujets pour son mémoire.
Par ailleurs, les idées de sujets de mémoire peuvent aussi découler :
La pertinence est une nécessité dans un projet de mémoire. Pour un mémoire en ostéopathie, elle s’identifie à travers la valeur scientifique que son sujet apporte.
Ce dernier doit soulever un véritable problème ou un fait qui mérite des éclaircissements. En plus, la formulation de l’idée doit être cohérente pour constituer un bon sujet de mémoire.
L’originalité est un critère d’évaluation important d’une œuvre scientifique. De ce fait, le sujet de mémoire doit être original. Il doit être unique et proposer l’apport de nouvelles connaissances à l’ostéopathie.
Les bonnes idées de sujet sont alors celles qui n’ont pas déjà fait l’objet d’une étude. Pour une idée déjà explorée, une formulation est nécessaire pour aboutir à un sujet proposant une nouvelle étude plus profonde. La formulation peut découler sur un aspect du sujet non élucidé.
Par ailleurs, il est conseillé de préférer les sujets qui proposent un large champ de recherche. Dans le même temps, ils ne doivent pas couvrir d’autres domaines d’études.
Le directeur de mémoire est la personne la plus habilitée à aider dans le processus de rédaction de mémoire. Généralement, il dispose des connaissances nécessaires et d’une grande expérience dans la conduite des projets de recherches et de mémoire en ostéopathie.
Il faut donc se rapprocher de lui afin d’avoir ses recommandations ou conseils en cas de difficultés à trouver de bons sujets. Dans tous les cas, il doit valider le sujet choisi avant la rédaction de mémoire.
En dehors du directeur de mémoire, il est possible de se faire aider par ses collègues pour trouver des idées de mémoire en ostéopathie. Ils peuvent inspirer de bonnes idées à travers les discussions menées sur une problématique dans le domaine.
Ils peuvent aussi aider à trouver des champs d’études dignes d’être étudiés en ostéopathie. Par ailleurs, les plateformes de soutien scolaire et d’aide à la rédaction en ligne proposent des services d’aide à la rédaction de mémoire.
Elles peuvent conseiller ou recommander des sujets de mémoire. Elles peuvent aussi aider à formuler de bonnes idées.
Un bon sujet de mémoire en ostéopathie n’inclut pas plusieurs domaines d’études. En plus, il fait ressortir un problème pertinent et original.
Pour bien formuler son sujet de mémoire en ostéopathie, il faut proposer un thème regroupant un groupe de mots qui l’exprime clairement.
Il faut révéler son contexte, son originalité, sa pertinence et l’importance de ses apports aux connaissances et à la recherche scientifique en ostéopathie. Ses apports peuvent s’étendre aux besoins des patients ou des médecins ostéopathes.
Il faut suivre une méthode de rédaction précise et validée par son directeur de mémoire. La méthodologie conseillée est l’IMRaD. Elle suggère la structuration du mémoire suivant l’introduction, la méthode, les résultats et la discussion.
