Syndrome de la page blanche : les meilleures astuces pour le surmonter

Tout créateur de contenu textuel s’est déjà retrouvé devant une feuille vierge ou son ordinateur sans réussir à accoucher le moindre mot. Ce phénomène est appelé le syndrome de la page blanche et reste la plus grande angoisse des rédacteurs freelance et des écrivains.

Cependant, cette peur de la page blanche n’est pas inévitable et peut être surmontée en suivant les conseils présentés ici et en sollicitant l’aide de notre équipe d’experts qualifiés.

Le syndrome de la page blanche : de quoi est-il réellement question ?

Imaginez un étudiant en train de rédiger son mémoire de master. Clavier sous les doigts, ou stylo à la main, il reste subitement bloqué sur une page blanche. Il n’a plus d’inspiration. Il se voit incapable de rédiger un mot, une phrase ou un paragraphe de plus. Il commence par faire des va-et-vient dans sa chambre et devant son écran d’ordinateur.

Il passe de longues minutes ou heures à chercher dans son esprit le mot ou la phrase magique qui pourrait l’aider à continuer sa rédaction. Malheureusement, rien de cohérent ne lui vient à l’esprit. Un tel étudiant est sans l’ombre d’un doute confronté au syndrome de la page blanche.

Comment se définit-il ?

Encore appelé leucosélophobie ou peur de la page blanche, ce syndrome se manifeste par une incapacité temporaire à écrire, souvent accompagnée d’un sentiment de frustration intense. Ceux qui en souffrent ne savent pas quoi écrire et se retrouvent figés devant leur page blanche, incapable d’avancer dans leur travail. Le syndrome de la feuille blanche peut apparaître à tout moment de la journée.

Il peut durer une ou deux heures ou s’étendre sur plus d’un jour. Les victimes sont alors tentées d’abandonner leur travail et en viennent parfois à la conclusion selon laquelle le destin ne voudrait pas qu’elles achèvent leur œuvre. Certains écrivains vont même jusqu’à se culpabiliser, s’accusant d’être incompétents. Si vous en souffrez, évitez les idées noires, car il est passager. Vous pouvez opter pour notre accompagnement personnalisé pour le vaincre.

Quels en sont les symptômes ?

Il existe des symptômes qui peuvent vous alerter. Sensation de blocage mental, perte de motivation, anxiété, stress, peur de l’échec, etc., voilà des signes qui peuvent véritablement vous mettre la puce à l’oreille. La procrastination, le manque de confiance en soi, l’auto-critique excessive, une sensation de vertige peuvent aussi rendre chaque tentative de rédaction plus difficile.

À quoi peut être dû l’angoisse de la page blanche ?

De nombreuses causes peuvent engendrer la peur de la page blanche. Les repérer permet de prévenir ce trouble. Voici une liste non exhaustive de causes qui peuvent empêcher les écrivains d’avoir de l’inspiration.

Le stress

Le stress est parfois à l’origine du syndrome de la page blanche. Avez-vous des problèmes financiers, conjugaux, professionnels ou de santé ? Dans ce cas, si vous y pensez trop, il vous sera difficile de vous libérer l’esprit et de vous concentrer sur votre travail de rédaction. Votre créativité ne peut être stimulée dans de telles conditions. Les échéances à respecter peuvent également accroître l’angoisse de la page blanche. En effet, si l’écrivain juge insuffisant le temps qu’il a devant lui pour écrire son roman, il peut rapidement commencer par développer la peur de la page blanche.

Si l’auteur se met trop de pression, il risque de manquer d’inspiration devant sa feuille ou son écran d’ordinateur. Retenez donc que tout ce qui peut vous amener à stresser est susceptible d’engendrer un blocage et vous empêcher de continuer à écrire.

Le manque d’idées

Que pouvez-vous réellement écrire si vous manquez d’idées ou jugez celles qui vous viennent à l’esprit trop mauvaises ? Vous l’aurez compris, le manque d’idées sur le sujet ou le titre de son roman peut être paralysant pour un auteur. Les idées viennent à faire défaut aussi dans le cas où l’écrivain ou le rédacteur commet l’erreur de placer ses acteurs dans une situation assez complexe. Il lui est alors difficile de trouver l’inspiration pour écrire un texte cohérent et finir l’histoire de la plus belle des manières.

Le perfectionnisme

Êtes-vous un perfectionniste ? Dans ce cas, vous risquez d’être une victime de plus de ce syndrome qui ralentit de nombreux rédacteurs dans leur élan. En effet, cela amène à mettre la barre trop haute ou à définir des objectifs pratiquement inatteignables. En fin de compte, vous êtes figés par toutes ces choses que vous pensez faire pour un écrit impeccable et ne parvenez pas à écrire le moindre mot.

Le perfectionniste est aussi celui-là qui veut la première phrase de son œuvre parfaite avant de continuer la rédaction. Il passe alors des heures dessus et n’évolue pas. Cherchez donc à produire un texte parfait dès que le premier mot peut bloquer l’écriture et engendrer une peur de la page blanche.

Un sujet trop vaste

Un sujet trop vaste peut créer chez l’écrivain une sensation d’overwhlem. Celui-ci se sentira dépassé par la quantité écrasante d’informations à traiter et d’angles d’analyse à aborder. Logiquement, cela rend difficile le démarrage de l’écriture.

En effet, cette sensation de confusion et d’incertitude face à ce flux d’informations bloque la créativité du rédacteur et cause le syndrome de la page blanche. L’intéressé peut se retrouver dans l’incapacité de commencer à écrire ou de développer ses idées de manière cohérente, puisqu’il ne saura pas réellement par où commencer ou ce qu’il devrait inclure dans son texte.

Les techniques pour surmonter le syndrome de la page blanche

« J’ai le syndrome de la page blanche…» Avant vous, de nombreux rédacteurs et écrivains ont prononcé cette phrase. C’est votre tour et vous vous demandez : que faire quand on a le syndrome de la page blanche ? Il faut noter que c’est un blocage qui a rapport à la psychologie et il n’existe pas une recette magique pour le vaincre. Toutefois, il existe des techniques que vous pouvez utiliser pour dissiper cette angoisse et retrouver rapidement l’inspiration. Ces dernières vous sont présentées dans cette section.

Élaborer un plan permet de vaincre la peur de la page blanche

En face d’une page blanche, si vous ne savez pas quoi écrire, c’est certainement parce que vous n’avez pas préalablement fait un plan de rédaction. Il vous faut élaborer la structure de base de l’histoire que vous souhaitez raconter. Pour commencer, identifiez le sujet sur lequel se portera votre œuvre de même que les raisons pour lesquelles vous l’avez choisi. Ensuite, recensez les émotions que vous aimeriez que vos lecteurs ressentent en lisant votre ouvrage.

Il vous faut également connaître votre cible. Après tout ceci, l’écrivain doit faire une liste des thèmes qu’il prévoit développer dans son article ou livre. Élaborer ainsi sa trame narrative permet de ne pas se perdre lors de la phase de rédaction. Vous saurez toujours comment organiser les évènements et les actions de l’histoire pour maintenir l’attention de votre public. En suivant donc ce plan détaillé, vous ne risquez plus d’affronter l’angoisse de la page blanche.

Trouver son inspiration dans les livres

Vous manquez toujours d’inspiration pour progresser dans vos travaux d’écriture et cela vous fruste ? Si l’inspiration ne germe pas directement de votre esprit, allez alors vers d’autres sources ou ressources. Face à l’angoisse de la page blanche, l’un des remèdes les plus efficaces est de lire sur des sujets en lien avec votre thématique.

La lecture éveille l’esprit et permet de lutter efficacement contre ce syndrome. En élargissant donc vos horizons et votre culture littéraire, vous réussirez à le dépasser. En nourrissant aussi votre esprit de création artistique, vous trouverez l’inspiration nécessaire pour reprendre votre rédaction là où vous étiez bloqué.

Prendre des notes

Vous ne savez toujours pas quand et où vous aurez les idées qui vous permettront d’écrire votre roman après à un blocage. L’inspiration peut venir dans la nuit lorsque vous êtes sur votre couche ou encore pendant que vous vous promenez avec vos amis ou votre famille. De nouvelles idées peuvent aussi venir dans votre esprit dans les transports en commun ou lorsque vous admirez un paysage.

Pour ne pas oublier ces éclairs de génie, vous devez vous hâter de les noter. Il est donc important d’avoir toujours sur soi un carnet de notes. Ces notes que vous prendrez ça et là vous seront très utiles le jour vous serez pétrifié devant une feuille blanche.

Aérer l’esprit

Vous devez garder une chose à l’esprit : tout ce que demande la page blanche, c’est être noirci par vos merveilleuses idées. Toutefois, de votre part, elle réclame une seule chose : elle aimerait que vous la noircissiez par plaisir et non pas contrainte. Si vous forcez l’inspiration et si l’écriture n’est pas un plaisir pour vous, vous risquez de vous torturer inutilement sans écrire le moindre mot.

Cela arrive souvent lorsque votre esprit est encombré. Lorsque vous manquez d’idées, laissez simplement tomber votre stylo et votre carnet de notes. Éteignez votre ordinateur. Après cela, sortez de ce cadre afin de vous aérer l’esprit. Flânez dans un endroit qui vous plaît, faites une séance de yoga relaxante, prenez un café avec un proche.

Faites une activité qui vous permettra de vous relaxer, de vous détendre. Ce sont des techniques de diversion qui stimulent considérablement la créativité de l’écrivain et lui permettent de remplir sa jauge d’énergie mentale. En délaissant donc votre page blanche le temps de vous aérer l’esprit, vous aurez facilement le dessus sur le writer’s block.

Savoir s’arrêter au bon moment

Selon Ernest Hemingway, cet émérite auteur du XXe siècle à qui nous devons « Pour qui sonne le glas et Paris est une fête ? », pour éviter le writer’s block, l’auteur doit marquer une pause dans son travail d’écriture lorsqu’il sait exactement ce qu’il doit écrire dans la suite de son histoire.

Lui aussi a dû faire face à ce syndrome et c’est l’astuce qu’il utilisait pour vaincre l’angoisse de la page blanche. Pour lui : « La meilleure façon d’écrire, c’est de toujours vous arrêter quand vous arrivez à bien écrire et que vous savez déjà ce qui va se passer ensuite dans votre histoire. Si vous faites cela chaque jour, vous n’aurez jamais de blocage ».

En suivant ce conseil, lorsque vous voudrez vous lancer dans une rédaction, vous aurez plus de facilité à écrire, car vous savez déjà comment reprendre votre récit. Interrompez donc votre travail d’écriture lorsque vous avez encore de l’inspiration pour dissiper l’angoisse de la page blanche.

Faire un brainstorming

Pour vaincre le syndrome de la page blanche, vous pouvez également aborder l’écriture différemment. Faites l’exercice du post-il. Cela revient à écrire à la volée sur des post-it tout ce qui vous traverse l’esprit lorsque vous pensez à un thème ou à une problématique. Ce n’est pas le lieu de remuer les méninges comme un apprenant en face d’un exercice de maths assez complexe. Vous devez laisser fonctionner votre esprit comme il l’entend.

Ensuite, rassemblez ces bouts de papier sur lesquels vous avez fait passer l’ancre de votre stylo et laissez-vous inspirer par les idées qui y sont développées. Cette vue d’ensemble vous donnera de nouvelles idées pour avancer dans vos travaux. Vous l’aurez compris, en faisant le brainstorming sur post-in, vous pouvez bien retrouver l’envie d’écrire avec une bonne dose d’inspiration.

Créer un environnement qui se prête tout particulièrement à la lecture

Chacun a un environnement particulier qui stimule sa créativité. Il y en a qui trouvent leur inspiration dans un lieu calme, en étant sur leur canapé ou dans leur lit. Certains ont de facilité à avoir de nouvelles idées lorsqu’ils sont dans leur bureau, entouré de documents bien rangés. D’autres préfèrent aller à la bibliothèque ou se rendre dans un café pour être productifs.

Chaque écrivain doit se créer une atmosphère qui lui ressemble pour éviter tout problème de panne d’inspiration. Sur Pinterest, vous trouverez des idées pour décorer votre espace de travail à votre convenance afin d’éloigner de vous la peur de la page blanche.

Travailler avec d’autres rédacteurs

Pour vaincre le syndrome de la feuille blanche, travaillez avec un partenaire d’écriture. Il peut s’agir d’un proche, d’un collègue de travail ou d’un relecteur. Idéalement, il doit connaître votre style et votre cible. De ce fait, il peut vous aider à améliorer le contenu de votre livre ou article pour qu’il soit bien accueilli par votre public. N’hésitez pas non plus à lui proposer votre essai ou votre roman en bêta-lecture. En effet, se confier à un partenaire d’écriture fiable, permet d’avoir une vision extérieure de vos écrits.

En échangeant avec lui, vous trouverez la force d’évoluer dans votre rédaction et de surmonter ce syndrome. Il vous encouragera dans vos phases de doute à reprendre confiance en vous pour continuer l’écriture de votre document. Si vous avez besoin de suggestions pour continuer votre écriture, n’hésitez pas à exploiter la technologie disponible dans le siècle présent. Il s’agit bien de l’Intelligence Artificielle (IA). Vous pouvez bien demander à ChatGPT de vous faire des suggestions pertinentes.

Essayez une autre manière d’écrire

Pour lutter contre la leucosélophobie, vous pouvez également pratiquer l’écriture libre. Ici, vous écrivez librement sans vous poser des questions sur les règles de la langue française. Vous pouvez donc rédiger sans faire attention à l’orthographe, la syntaxe, la grammaire, les ponctuations, la conjugaison, etc. En vous détachant de ces contraintes, votre esprit retrouve une certaine liberté.

En effet, vous ne vous verrez plus dans l’obligation de produire un travail impeccable dès le début. Écrire de manière informelle et faire usage des abréviations permet de rédiger son texte sans aucune interruption, et par ricochet, de surmonter la peur de la page blanche. À la fin de l’écriture, vous devez passer à la relecture du texte afin d’en retirer toutes les coquilles pouvant porter atteinte à sa qualité.

Quelques astuces pour éviter le syndrome de la page blanche

Pour dissiper l’angoisse de la page blanche, suivez juste les conseils prodigués dans cette section.

Une bonne gestion du stress et de l’anxiété

Si vous êtes stressé et anxieux, il y a de fortes chances que vous soyez saisi par l’angoisse de la feuille blanche. Il est de notoriété publique que de nombreux étudiants se retrouvent dans cet état lorsqu’ils doivent écrire leur mémoire. Quelques astuces permettent d’éviter le stress et l’anxiété lorsque vous devez écrire votre devoir.

Pour vous détendre efficacement avant la séance d’écriture de votre essai ou article, vous pouvez pratiquer la respiration profonde, la pleine conscience ou la méditation. Vous pouvez aussi faire du yoga. Quelques minutes de pratique suffisent pour mieux se concentrer sur la tâche à exécuter.

Par ailleurs, l’exercice physique contribue énormément à l’amélioration du bien-être général du pratiquant. Pour qu’il en soit véritablement ainsi, celui-ci doit choisir une activité qui le passionne. Il peut s’agir de la randonnée, une balade dans un jardin bien fleuri ou dans un parc, de la gymnastique, du vélo, etc. Adonnez-vous à vos passe-temps favoris et tout ira pour le mieux.

En prenant des pauses régulières, vous éviterez la fatigue mentale et serez plus concentré sur votre devoir. Accordez-vous une dizaine de minutes de pause toutes les heures afin de décompresser. Buvez de l’eau, marchez et étirez-vous pendant ces quelques minutes vous fera du bien et vous redonnera l’énergie qu’il faut pour continuer votre travail. Suivez ces conseils et vous serez plus détendu au moment de la rédaction de votre texte.

Reprendre une confiance inébranlable en soi

Le syndrome de la page blanche étant lié à la psychologie, une bonne confiance en soi permet de le contrecarrer. Elle vous permet d’être plus créatif en ayant vos yeux sur vos forces et en ignorant vos limites. Pour reprendre pleinement confiance en vous-même, acceptez le fait que la peur de la feuille blanche peut survenir et voyez-la comme une occasion d’apprendre.

Reconnaissez-la comme un défi à surmonter et vous trouverez la force de progresser. En outre, prenez l’habitude d’écrire chaque jour, ne serait-ce que quelques minutes. De ce fait, votre esprit sera habitué à cet exercice. Vous n’aurez pas alors peur de l’échec et vous éprouverez du plaisir en face d’une page vierge.

Si vous avez du mal à mettre en application ces conseils, vous pouvez contacter notre agence afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Nos auteurs vous aideront à vaincre le syndrome de la page blanche avec brio afin de produire des contenus de qualité.